mardi 6 janvier 2009

Esthetique du code


Mona Lisa en voit de toutes les couleurs...
et l'art de tous les formats et encodages

Langage ASCII::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::

L'art ASCII consiste à réaliser des images uniquement à l'aide des lettres et caractères spéciaux contenus dans le code ASCII.

Portail d' Images d'art ascii !


Vuk Cosic, avec sa série des "ASCII Histoy of.." détourne des oeuvres majeures de l'art sous forme de code.

ASCII Histoy of art for blinds : http://www.ljudmila.org/~vuk/ascii/blind/


ASCII History of cinema : http://www.ljudmila.org/~vuk/ascii/blind/


Son portrait en ASCII?
Un blog en ASCII

PORTAIL jimpunk

Andrea Mayr – une des ’Mistresses of Technology’ Id_Runners (8) -

laisse entrevoir le monde de l’Ascii Art (c) avec Ascii generator (9).

Un exemple contemporain, le site créé pour la sortie du film Requiem for a dream, qui reprend cette esthétique : http://www.requiemforadream.com/



L'art logiciel ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
L'art logiciel (software-art) consiste à concevoir et proposer des logiciels comme forme artistique. Le fait de proposer des outils en tant qu'œuvre peut être motivé par plusieurs raisons : l'envie de créer et de proposer un logiciel original qui puisse être la source d'autres œuvres (ou d'"œuvres dans l'œuvre") ou encore le détournement de logiciels existants. Comme œuvre phare de ce dernier genre, on peut citer Auto-illustrator d'Adrian Ward [1] qui détourne le logiciel illustartor d'Adobe.

La diffusion de ces œuvres est problématique car son public est plutôt "utilisateur" que spectateur ou visiteur, comme c'est habituellement le cas dans les cadres de diffusion "classiques" d'œuvres d'art (musées, expositions,...). C'est pourquoi elles sont souvent diffusées sur internet (de manière à pouvoir être utilisées directement en ligne ou téléchargées) et sont (souvent à tort) assimilées à l'Art en ligne.


design by numbers le site

DBN est un environnement et un langage de programation

Essayer DBN, l'application en ligne

L' environment offre un espace unifié pour écrire et faire tourner les programmes en introduisant le fait qu'un langage peut s'appuyer sur l'idée que le programme d'un ordinateur peut etre envisagé comme un outil de dessin.

Des éléments visuels, comme des points, lignes, et champs sont combinés "with the computational ideas of variables and conditional statements to generate images."

Processing ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::

Processing est à la fois un langage de programmation et un environnement de développement.

Créé par Benjamin Fry et Casey Reas, deux artistes américains (tous deux issus du MIT - Massachusetts Institute of Technology), Processing est le prolongement de Design by numbers, l'environnement de programmation graphique développé par John Maeda au MIT.
Processing est tout particulièrement adapté à la création plastique et graphique interactive. Le logiciel fonctionne sur Macintosh, sous Windows et sous Linux, car il est basé sur la plate-forme Java (il permet d'ailleurs de programmer directement en langage Java).
Processing est distribué sous licence GNU.

Comprendre processing pas à pas : le site de l'ecole d'Art d'Aix en provence

ou au multimédia lab

le language, tableau des actions possibles

"the emergence concept"

Projet "Roots"

toutes la collection d'oeuvre

Software Art , le site


Un changement de statut de l'art et de ces outils



Poésie de l'erreur

L'une des techniques les plus utilisées depuis que le net.art est net.art a consisté à utiliser l'erreur pour la rendre signifiante.

Du détournement de moteurs graphiques à l'élaboration de bugs volontaires, tout ce qui ne "fonctionne pas" intéresse l'artiste qui voit souvent dans ces dysfonctionnements un moyen d'affirmer la suprématie de l'esprit humain et de la poésie sur la terrifiante efficacité d'une machine sans surprise.

Parabole politique ou acte de résistance des créatures imparfaites que nous sommes, la mise en évidence de l'incident de parcours dans un système s'avère néanmoins de plus en plus difficile à déceler en ce début de XXIe siècle où les systèmes justement sont de plus en plus efficaces et leurs créateurs laissent de moins en moins de place à l'erreur.

Toujours sur le front, il reste malgré tout des artistes à la recherche du ghost in the machine.

Robert Wodzinski par exemple, se passionne pour les erreurs de compression qu'on trouve régulièrement dans les fichiers vidéo circulant en ligne. Sa série HDTV, composée de screenshots de ces bouillies de pixels mis côte à côte peut ainsi être vue comme les derniers soubresauts artistiques d'algoritmes condamnés à la perfection. Avec l'évolution galopante des méthodes de diffusion numérique, on peut en effet imaginer sans peine que dans un futur très proche, ces erreurs deviendront de l'histoire ancienne, balayées bien vite par des codecs de conversion infaillibles.

Toujours dans le registre vidéo, Constant Dullaart s'est plus particulièrement intéressé à YouTube, et à ses fréquents écrans noirs. Dans sa pièce "youtube as a subject II", on découvre ainsi les trois erreurs possibles rencontrées sur le site de partage de vidéo. Vidéo supprimée par l'utilisateur, pour cause de contenu frauduleux ou interdite d'incrustation, ces trois écrans noirs, associés à un quatrième conçu par l'artiste, changent donc de statut pour devenir les parties d'un poème graphique nimbé de mystère. Quelles étaient en effet les vidéos en question ? Et où sont-elles passées ?

Peut-être qu'un jour, Constant Dullaart ajoutera à sa liste le dernier message d'erreur qu'on peut trouver sur YouTube, et utiliser du même coup la dose d'énigme contenue dans ces mots : "Cette vidéo n'est pas disponible dans votre pays." Une vidéo pas disponible en France ??

La Brésilienne Giselle Beiguelmann, dans Content_no cache (4) met en images l’’esthétique’ des codes d’erreur et des codes html. Dans e.a. ][ad][Dressed in a Skin C.ode_ (5)

Poésie en hypertexte et code informatique ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::

L’univers infini de l’Hypertexte, la nouvelle langue (dissimulée à la vue du surfeur) de l’internet, le ’html’, les nombreuses annonces d’erreurs dont les surfeurs et les surfeuses doivent tenir compte et les luttes commerciales entre moteurs de recherche et browsers ont servi de source d’inspiration pour toute une série de net.artistes ’de la première génération’.


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